La conscience morale est le fruit de l’équilibre psychique ni culpabilité névrotique, ni innocence auto-déclarée. L’édification de la conscience morale passe par des allers-retours du sentiment de culpabilité qui est la prise de conscience de la faute en soi. C’est de cette culpabilité édifiante et reliée à l’instinct divin, dont parle Rousseau, qui finit par équilibrer le psychisme tout comme l’enfant recherche l’équilibre dans sa marche et à force de s’entraîner y parvient.
Je finirai cette brève introduction par la fameuse énigme du Sphinx à Œdipe, qui en trouva la solution : Il s’agit de déterminer « quel être, pourvu d’une seule voix, a d’abord quatre jambes le matin, puis deux jambes le midi, et trois le soir ? »
La réponse correcte du héros étant « l’Homme », lequel enfant marche à quatre pattes, adulte se tient debout seul et, âgé s’appuie sur un bâton.
Et si nos quatre premiers points d’appui dans cette vie humaine étaient notre mère et notre père, notre culpabilité et notre innocence (ces 2 derniers points étant les positions possibles habituelles de notre intériorité).
Adulte, ayant cette fois dépassé l’Œdipe, l’Homme s’appuie soit sur sa culpabilité, soit sur son innocence. Il est le seul à sentir cette culpabilité ou innocence.
Au crépuscule de sa vie, âgé il s’appuie sur un bâton, et si ce bâton était l’axe de la droiture ? L’équilibre psychique acquis (par la posture de la conscience témoin), il est rectifié intérieurement alors que sa démarche extérieure paraît fragile.
Je vous laisse découvrir dans ces 30 minutes d’audio ma recherche sur ce sujet essentiel de la conscience morale. Bonne découverte !
